Michel Lulek: "Nous ne voulons plus être les éternels spectateurs d’un monde qui s’effondre"
- Didier Raciné
- 30 avr.
- 12 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Propos recueillis par Didier Raciné, AltersMédia
Sur un vaste territoire regroupant une centaine de communes, le Syndicat de la Montagne limousine illustre la force d'une mobilisation citoyenne qui fait vivre, au quotidien, les bases d’une démocratie véritable. Débats ouverts sur les enjeux locaux, projets concrets portés par les habitant·es, expression directe et contre-pouvoir citoyen : cette initiative collective interroge et inspire sur le chemin d’une démocratie réelle.
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Le Syndicat de la Montagne limousine: catalyseur d’un territoire en transition
Qu’est-ce que le Syndicat de la Montagne limousine ? Quelle est son histoire, son territoire, sa composition, sa mission et son projet, son organisation ? quelles sont ses activités ? Quel y est votre rôle ?
Pour comprendre ce qu'est le Syndicat de la Montagne limousine, il faut savoir ce qui existait déjà sur ce territoire (Montagne limousine ou plateau de Millevaches) depuis de très nombreuses années. Le Syndicat n'est pas né ex nihilo dans la tête de quelques personnes, mais il s'inscrit dans la continuité d'un certain nombre d'actions associatives, citoyennes, militantes, etc., qui, depuis 20, 30, peut-être même 40 ou 50 ans, ont irrigué le territoire de la Montagne limousine.
C'est aussi une zone où il y a une forte tradition de résistance. Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale mais même avant. C'est une région d’où sont partis vers les villes les maçons creusois, en quelque sorte les travailleurs immigrés du XIXe siècle. Ils ont été imprégnés d'une culture politique lorsqu'ils étaient sur les chantiers à Paris, Bordeaux ou Lyon, qu’ils ont ramenée dans le pays. C'est aussi une zone qui a été très vite et de manière assez importante déchristianisée, où il y a eu un fort ancrage du parti communiste lors de sa création et qui faisait partie des rares bastions en France de communisme rural.
Mais ce dont je parle est plus récent et date à peu près des années 1970, 1980, 1990 : la création d'un certain nombre d'initiatives aussi diverses que peuvent l'être une crèche associative, une association d'éducation populaire, puis plus récemment des tiers-lieux, des groupements qui pourraient ressembler à des AMAP, etc.
En bref, toute une nébuleuse d'initiatives culturelles, souvent engagées, sous des formes très variées du reste dans leur vision des choses et du territoire. Tout cela porté en bonne partie par des nouveaux habitants, ce qu'on appelle des néo-ruraux, des gens qui sont venus s'installer ici pour les premiers après 1968, dans le mouvement de retour à la terre des années 1970, pour d'autres, dans les années 1980, autour des idées de développement local, pour d'autres, plus tardivement, autour des idées de décroissance, de critique du développement etde la croissance. Et pour d'autres encore, dans les années 2010 et 2020, autour de la question écologique et portant des projets, des actions et des idées qui vont plutôt dans ce sens-là.
Ce qui est intéressant c'est que ces différentes couches d'apports se sont en quelque sorte sédimentées les unes les autres. Elles ont tissé des liens, des alliances, des influences les unes sur les autres, parce que toutes ne portaient pas forcément la même culture politique, la même histoire idéologique. Ici, cela s'est concrétisé par ce que Kristin Ross, dans son dernier livre[1], appelle le phénomène de composition : on compose les uns avec les autres, on ne cherche pas à être d'accord sur tout, que ce soit en particulier sur les modes d'action, mais on est à peu près d'accord sur la direction dans laquelle on va, sur la vision qu'on peut avoir pour ce pays, cette région, et sur la manière dont on y vit. On a à peu près la même attitude vis-à-vis des dangers qui peuvent la toucher, l'agresser, qui sont des choses qui, évidemment, dépassent la région. C'est une vision plus globale des choses. On pourrait même dire que c'est une vision qui va au-delà du national : ce sont en réalité des mouvements qui touchent l'ensemble de la planète ! Et donc, à un moment, des personnes, nombreuses, se retrouvent autour de ces différentes actions et comme on est sur un territoire peu peuplé (en gros une dizaine d'habitants au kilomètre carré), il y a beaucoup d'interconnaissance entre les gens et beaucoup de liens.
C'est sur ce terreau que l'idée du Syndicat de la Montagne limousine est née. Ce dernier a fait son coming out en novembre 2019. Mais il a été porté et réfléchi, discuté dans les années précédentes. En 2014 déjà, à l'occasion des élections municipales, des personnes issues de cette mouvance associative, culturelle, militante, que j'ai évoqué auparavant, ont écrit un texte. C'était la première fois sur le territoire que des habitants engagés portaient une parole publique noir sur blanc. Ce texte s'intitulait « Propositions pour une plateforme de la Montagne Limousine » et proposait une analyse en quatre pages et six points de la manière dont on voyait notre territoire et ce qu'on tenait à défendre pour celui-ci. Ce n'était pas un programme électoral mais c'était un texte qui se voulait un texte politique pour alimenter les réflexions au moment des élections municipales de 2014.[2].
Bien qu'il y ait eu quelques listes qui s'en soient revendiquées, ce n'était pas le but premier. Le but premier était de poser une analyse sur le territoire dans lequel on vit et de dire ce qu'on défend pour ce territoire. Ça, c'était en 2014. Et parmi les propositions, il y avait l'idée formulée sans être trop réfléchie, d'États généraux annuels du territoire, idée qui s'est concrétisée sous une autre forme, en 2015 avec la fête de la Montagne limousine qui depuis se déroule sur trois jours chaque année, fin septembre. C'est l'occasion à la fois de débattre des enjeux du pays, de se rencontrer et de faire se croiser des populations différentes. Au cours de l'une de ces fêtes, en 2017, on a eu un débat sur la manière dont les initiatives d'habitants et citoyennes se concrétisaient sur le territoire et comment elles vivaient et mouraient.
Ce que l'on a constaté, c’est que régulièrement, il y avait des espèces de coalitions, de rassemblement de personnes qui se formaient autour d'un événement, souvent d'une situation conflictuelle (réforme des retraites, dérive financière d’une communauté de communes, …), et que des réunions avaient lieu sur le territoire pour préciser et organiser notre inscription dans ces mouvements de contestation.
Le constat est qu’on arrivait à se coaliser, à se rassembler au-delà de la multitude de nos initiatives mais que la dynamique ne perdurait pas au-delà de ce temps de mobilisation. D’où l'idée du Syndicat de la Montagne limousine : créer un outil, un lieu, un nom, qui permettraient qu'il y ait une continuité dans ce qui rassemble un certain nombre d'individus sur le territoire. Après avoir discuté pendant un an, organisé un séminaire d'une semaine avec 25 personnes et quelques réunions, on a officialisé la création de ce syndicat de la Montagne limousine en 2019. Il se veut un syndicat d'habitants et d'habitantes. On a choisi le mot de syndicat parce qu'il porte à la fois l'idée de défense d'intérêts, de lutte, mais aussi l'idée de construire quelque chose qui réunit des gens autour d'un projet. Avec le risque, si on ne se focalisait que sur l'un des deux aspects, d'être que dans la lutte et jamais dans la construction, ou inversement, d'être pris et parfois piégés par les constructions que l'on mène, le nez dans le guidon, en oubliant la dimension politique, le sens profond de ce que ces actions pouvaient avoir à l'origine.
Au-delà des urnes : l’engagement citoyen au quotidien
Quels liens avec les municipalités, les institutions territoriales ? Avec des équipes municipales ?
Pour répondre à votre question, je vais faire un petit retour en arrière et vous citer ce qu'on écrivait dans la première brochure de présentation du Syndicat.
« Nous ne voulons plus être les éternels spectateurs et spectatrices d'un monde qui n'en finit pas de s'effondrer. Aucun gouvernement n'apportera plus de solutions. Il est temps de porter nos espoirs et nos forces ailleurs. La Montagne limousine où nous vivons est l'échelle adéquate pour nous saisir d'un certain nombre de problèmes essentiels qui sans cela font naître en nous un grand sentiment d'impuissance ». Le Syndicat se crée donc dans une critique de l'institution politique telle qu'elle s'incarne au niveau national et en écho aux grandes régions et aux regroupements imposés des communautés de communes, c'est-à-dire lorsque l'institution échappe à la maîtrise du citoyen. Or s'il y a un échelon qui échappe à peu près à cette critique que nous faisons, c'est celui de la commune, y compris du fait de personnes qui pouvaient, de par leur culture politique, être des personnes très critiques sur l'élection (« élection piège à cons »).
Pour les élections municipales, devant le fiasco démocratique que représente le fonctionnement politique de notre société au niveau national et à des échelles moindres qui nous échappent cependant, certains pensent qu'il y a quelque chose à faire au niveau des communes. Autant il y a une critique de l'institution et du fonctionnement politique, autant il y a encore un relatif espoir dans l'échelle communale. Les relations avec les communes ne sont pas des relations institutionnelles, et elles ne sont pas systématiques. Il y a des communes amies, qui se retrouvent dans les objectifs du syndicat, qui défendent à peu près la même vision du territoire, où des personnes actives dans le syndicat peuvent être élues. Mais il y a vraiment une dissociation dans nos fonctionnements et dans notre position, entre ce qui se passe dans les conseils municipaux et ce qui se passe dans le syndicat.
Un ancien conseiller municipal qui le fut pendant six ans explique qu'il a vécu son mandat non pas comme étant porteur des projets des habitants, mais plutôt comme étant la courroie de transmission de l'État... Un maire d'une petite commune de 120 habitants pense par contre qu'il y a quand même des marges de manœuvre au niveau de la municipalité. L'un comme l'autre vont être d'accord pour dire qu'il y a tout de même une limite à l'action communale. Du côté du Syndicat, il n'y a pas du tout la croyance, ni la volonté, ni la stratégie de créer des listes dans toutes les communes, avec l'idée de « prendre les communes pour pouvoir faire des choses ». Même avec des communes amies, même avec des conseils municipaux qui portent les mêmes idées que nous, il y a toujours besoin d'avoir en dehors de ces lieux-là la possibilité d'une force citoyenne.
Le débat était le même par rapport aux élections législatives de 2024 : on a vu ça un peu partout en France avec le soutien au Nouveau Front Populaire même si on sait très bien que la culture politique des partis politiques de cette coalition n’est pas très horizontale et à l'écoute du citoyen. Nous sommes persuadés qu'on ne peut pas se contenter de faire confiance aux partis politiques pour faire évoluer les choses.
Est-ce que des municipalités pratiquent un mode de participation du citoyen à des décisions, à des projets, qui portent des formes alternatives à la représentation traditionnelle maintenant complètement sclérosée ?
Pas beaucoup, même s'il y a dans un certain nombre de communes, une pratique de réunions d'habitants, dans lesquelles sont mis à l'ordre du jour des sujets sur lesquels les communes sont amenées à prendre des décisions. Celle qui est allée le plus loin dans cette direction-là, c'est la commune de Saint-Martin-Château dont je parlais tout à l'heure. Télé Millevaches a fait un petit film sur cette expérience.
La représentation comme forme unique de la démocratie conduirait-elle à une pseudo démocratie?
C'est toute la question de la délégation. Mais c'est complexe parce qu'il n'y a pas réellement d’alternative bien construite à proposer en face. Je pense que ça passe par la multiplication de commissions, y compris extra-municipales, en confiant à un certain nombre de personnes des missions dans la commune sans qu'elles soient forcément élues, en organisant régulièrement des assemblées d'habitants, des formules diverses comme ça.
On retrouve toutes ces réflexions autour des listes citoyennes portées par Fréquence commune ou Actions communes. Le Syndicat va du reste proposer deux ou trois formations montées avec Fréquence commune pour les personnes qui souhaitent s'engager aux prochaines élections municipales de 2026
Ce qui fédère au sein du Syndicat, ce n'est ni un programme ni un manifeste, mais ce qu'on a appelé des perspectives. On en a listé six, qui sont la base de l'action et de l’adhésion au syndicat.
Si vous décidiez de présenter des listes lors des élections municipales de 2026, qu’est-ce que cela pourrait changer ?
Le Syndicat couvre l'ensemble de la Montagne limousine, c'est-à-dire une bonne centaine de communes. Donc, ce n'est pas comme si on était dans une seule ville ! Il faudrait 100 listes. Donc, on n'est pas du tout dans cette logique-là.
Nous essayons plutôt de porter l'idée qu’en dehors même de la municipalité, du conseil municipal, les habitants peuvent être force de proposition, de réalisation, et que, là où les communes partagent peu ou prou ce point de vue-là, il y a des alliances, des complicités, des actions communes qui peuvent être menées. Là où l'équipe municipale est rétive à cela, on fait sans elle et on fait en dehors.
En réalité, beaucoup de projets peuvent aboutir même contre l'avis de la commune. On en a un bon exemple avec une association qui, malgré l'opposition frontale de la mairie a monté un tiers-lieu, un marché local de producteurs, une épicerie solidaire qui travaille sur la question de la sécurité sociale alimentaire. Beaucoup de choses qui ont lieu sur ce territoire ne viennent pas directement de l'institution, du conseil municipal. Ce qu'on attend d'une commune c'est qu'elle soit un lien permanent avec les habitants, avec les projets, avec les associations, qu'elle soit attentive à ça. Et son rôle, effectivement, c'est de faire en sorte que ces projets citoyens puissent avancer.
Sentez-vous une appétence pour une démocratie de ce type dans cet espace rural ?
L’expérience et l’histoire du territoire en témoignent : ces initiatives n'apparaissent pas comme impossibles, inenvisageables, mais comme quelque chose déjà d'expérimenté, de vécu. C'est presque rentré dans les mœurs. Quand on veut faire quelque chose, on crée une asso, on réunit des gens, on va voir la mairie, si la mairie est potentiellement bienveillante, et puis on y va ! Il y a beaucoup de besoins sur le territoire qui ne sont pas remplis. On sait, et les communes le savent elles-mêmes, que ce n'est pas l'État qui va venir nous aider à le faire. Donc, il faut qu'on le fasse nous-mêmes.
Au rythme des groupes et des luttes
Il y a plusieurs groupes de travail au sein du Syndicat : pouvez-vous les situer rapidement ? Combien de personnes en moyenne ?
Il y a une douzaine de groupes, certains vivent, d’autres meurent, en fonction de l'actualité, en fonction des envies, etc. Le Syndicat n'est pas du tout une structure centralisée, centralisatrice. On souhaite être plus forts collectivement pour être aussi plus forts individuellement dans nos différentes actions, mais l'essentiel de la vie du Syndicat se passe dans les groupes qui sont totalement autonomes.
Une grosse question ici sur le territoire, c'est la forêt. Ce groupe-là s'est même scindé en trois sous-groupes. L’un organise des formations pour mieux connaître les métiers de la forêt, l’autre plutôt sur les réactions aux projets qui peuvent mettre en danger la forêt, qui lutte contre les coupes rases et la monoculture de résineux. Et un dernier sous-groupe a pour but d'acquérir des forêts pour les gérer de manière douce et raisonnée. Il y a bien une trentaine de personnes actives dans ce groupe-là.
Comment est-ce que s'est constituée cette défense de la forêt ? Quelles étaient les menaces ? Quel était le mode d'action ?
Concernant la forêt, la région n'était pas du tout forestière à l'origine, il y a 100 ans. Au début du XXe siècle, le taux de boisement du plateau de Millevaches était inférieur à 5%. Aujourd'hui, il est supérieur à 55%. Cette transformation radicale du paysage a été vécue de manière violente comme une forêt intruse, étrangère, parachutée par l'État. Mais cette forêt est là maintenant. Mais c'est une forêt de plantation, de résineux pour une part importante, plutôt en monoculture. Elle s’est imposée puis a été adoptée comme un élément du territoire.
Les habitants la perçoivent non plus comme une espèce d'intruse qui est venue bouleverser un équilibre agro-pastoral, mais comme une ressource et comme un plus dans la logique écologique. Et du coup, se confrontent aujourd'hui à une vision industrialiste et productiviste de la forêt. Le plateau de Millevaches, c'est une réserve à bois, point. On fait des coupes rases, on replante. La forêt, c'est une réserve d'énergie potentielle, on coupe les bois, on va les déchiqueter, on va en faire une ressource énergétique pour produire de l'électricité ou pour produire du pellet, etc.
Et il y a une logique environnementale, de plus long terme. Le Plateau dispose d' une richesse, d'une réserve d'énergie potentielle, à gérer autrement en arrêtant la logique des coupes rases, pour arriver à une forêt jardinée, appelée à se renouveler, à se régénérer.
Ces deux logiques-là aujourd'hui s'affrontent ce qui explique l'opposition autour des méga-projets qui mettraient en danger cette ressource.
Comment les citoyens du territoire interviennent-ils sur ce problème ?
L'ancien maire de Meymac, pourtant bras droit de Jacques Chirac sur le territoire, disait qu'on était dans une situation coloniale, c'est-à-dire qu'on prenait la matière première de notre territoire, le bois en l'occurrence, et qu'on allait le traiter ailleurs, que ce n'est pas ici qu'on en recevait les bénéfices. Il y a quand même cette perception que cette forêt est une richesse et qu'on n'a pas envie que des projets industriels qui viennent d'ailleurs se l'approprient et nous en dépossèdent.
N'y a-t-il pas quand même un intérêt à faire du pellet ?
Oui, ce n’est pas contre le pellet que l’on se dresse ; mais contre la logique de ces entreprises industrielles qui ont besoin de beaucoup de bois, quitte à faire des coupe rases de feuillus et éventuellement de magnifiques futaies parce qu'elles sont tellement grosses qu'elles ont besoin de manger leurs propres enfants : c'est la logique de l'ogre.
Ces entreprises mettent en avant qu'elles créent des emplois. Mais cela est très relatif. Ce sont souvent peu d'emplois au regard de l'investissement (quelques dizaines tout au plus, alors que dans notre commune, on a déjà créé plus d'une fois le même nombre d'emplois sur d'autres types d'activités, souvent des activités associatives ou des activités individuelles ou des activités collectives, mais à petite échelle : 2 plus 3 plus 1 plus 4, plus 2 emplois, etc. Petit à petit, ce sont des emplois qui s'inscrivent dans la durée, qui ne remettent pas en cause des équilibres environnementaux comme ces usines. Et donc la question qui est posée là, c'est la question du type de développement qu'on veut.
[1]La forme commune Kristin Ross Editions La Fabrique
[2]On peut retrouver ce texte ici : https://www.journal-ipns.org/les-articles/les-articles/231-comme-une-charte-alternative
Le Syndicat publie Le Journal, semestriel de haute qualité, qui relie et relaie les préoccupations des citoyens du territoire de la Montagne limousine.
Propos recueillis par Didier Raciné, AltersMédia
Alters Média et Le Moment unissent leurs forces pour ce projet de Cahiers Citoyens, écologistes et solidaires afin de promouvoir des valeurs démocratiques partagées.
Retrouvez dans ce Cahiers n°4 l'ensemble des entretiens ( LOÏC BLONDIAUX, DOMINIQUE BOURG, MARINE FLEURY, MATTHIEU SANCHEZ, JULIE CHABAUD, FABIENNE ORSI , FABRICE DALONGEVILLE, MICHEL LULEK...)
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